Agoraphobie, TAG : y’a un protocole pour guérir, ou pas ?
- Le journal
- il y a 4 jours
- 3 min de lecture
Bonjour et bienvenue dans ce 43ᵉ article du journal d’une agoraphobe !

On continue ensemble le défi JANVOIX : un article par jour tout au long du mois de janvier, avec chaque jour une petite consigne pour pimenter l’aventure. Aujourd’hui, le thème
est :"Parle d’une rencontre marquante qui a changé ta vision du monde."
Alors oui, évidemment, comme tout le monde, j’ai vécu des rencontres marquantes qui ont chamboulé ma manière de voir les choses. Mais vous le savez, ici, ma mission est claire : partager avec vous mon parcours de guérison, donner des pistes à ceux qui en ont besoin et, surtout, contribuer à briser les tabous autour d’un sujet qui stigmatise encore beaucoup trop de personnes.
Du coup, pour rester cohérente avec cette mission – et pour respecter la chronologie de mon histoire – j’ai décidé aujourd’hui de vous parler… de quelqu’un que je n’ai pas rencontré. Oui, oui, vous avez bien lu.
Je m’explique. Vous le savez, je suis dans une période où je n’ai pas trop le choix : je déménage dans quelques mois, dans une maison un peu excentrée. Dix minutes à pied du premier commerce. Autant vous dire qu’aller mieux, ça devient urgent. Je dois absolument me préparer pour le jour J, trouver une méthode qui me permettra d’être autonome.
Et c’est là que je vous parle de cette personne que je n’ai pas trouvée. Cela fait bientôt deux ans que je suis malade. Deux ans à consulter des psychologues, des médecins… Et devinez quoi ? Je n’ai même pas de diagnostic clair.
Mon psy me parle de burn-out, il me dit que je devrais envisager un traitement médicamenteux. Mon médecin, lui, dit que ce n’est qu’un "petit coup de mou" et qu’un traitement ne serait pas approprié. Et moi, je suis là, entre les deux, complètement perdue.
J’ai posé des questions. Beaucoup de questions. Est-ce qu’il existe un test psychologique que je pourrais passer ? Un protocole qui pourrait m’aiguiller ? Mais non, rien. Pas pour moi, en tout cas.
Et ça, c’est frustrant. Parce que, franchement, imaginez un patient qui se casse une jambe. Le médecin, lui, va lui dire exactement ce qui l’attend : "On va opérer, mettre un plâtre, puis faire de la rééducation." C’est clair, c’est cadré, on sait quoi faire. Mais moi ? Rien de tout ça.
Attention, je ne dis pas que ma psy ne m’aide pas. Au contraire, elle m’a beaucoup aidée. Par exemple, je ne ressens plus cette angoisse constante qui m’accompagnait au quotidien. Ça, c’est énorme. Mais le fait est que, malgré ces progrès, je ne sors toujours pas de chez moi seule. Et ça, c’est un problème.
En résumé, je vais mieux… mais pas assez bien. Et c’est pour ça que cette "rencontre manquante" me hante un peu. Parce que je sais qu’il me manque quelqu’un. Une personne, un guide, un diagnostic, une méthode claire pour avancer et vraiment tourner cette page.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à vous abonner, à laisser une petite note ou un commentaire. Et surtout, partagez-le autour de vous. Vos retours me donnent tellement d’énergie pour continuer ce défi un peu fou.
Merci encore de m’avoir lu, et je vous donne rendez-vous demain pour un nouvel article du défi JANVOIX !
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