Auto-discipline : ce super-pouvoir si difficile à débloquer

Bonjour et bienvenue dans ce 48ᵉ article du journal d’une agoraphobe !

Aujourd’hui, j’avais envie de vous parler d’un truc qui me trotte dans la tête depuis un moment… vous savez, ce genre d’idée qui vous fait un peu rêver, mais qui, en même temps, vous fout la pression. Un mélange très subtil d’espoir et de panique. Ouais, ce genre-là.

Tout est parti d’un soir où je zappais sans trop d’attention, et je suis tombée sur une émission avec une coach/blogueuse qui parlait des fameux “Défis des 100 jours”.

Le Défi des 100 Jours, c’est quoi ?

C’est un programme de développement personnel sous forme de cahiers imaginés par Lilou Macé, destiné à t’aider à transformer un ou plusieurs aspects de ta vie en 100 jours.

L’idée est simple : pendant 100 jours, tu t’engages à poser des intentions claires, à pratiquer des exercices quotidiens et à faire un bilan régulier pour ancrer de nouvelles habitudes positives dans ta vie .

Elle expliquait que 100 jours, c’est le temps qu’il faut pour qu’une nouvelle habitude devienne une routine. Une vraie, pas un feu de paille. Et là, je vous avoue, ça a fait tilt dans ma tête.

Parce que bon, soyons honnêtes : moi, les bonnes résolutions, ça tient rarement plus de 72 heures. Et encore, quand je suis dans un bon jour. Alors l’idée qu’il existe une méthode pour vraiment ancrer quelque chose de nouveau dans sa vie… ça m’a donné envie d’y croire.

Mais voilà, y’a toujours ce petit grain de sable. Ce "mais" qui revient systématiquement : Je sais ce qu’il faut faire… mais je ne le fais pas. C’est rageant, non ? Ce n’est pas un manque d’informations. C’est pas comme si on ignorait qu’une routine matinale, un peu de méditation, de la respiration, ou même juste boire un grand verre d’eau, ça pouvait aider.

Le problème, c’est de s’y tenir.

Et là, j’en suis arrivée à une grande vérité sur moi-même : j’ai un sérieux souci avec l’auto-discipline.

Je ne dis pas ça pour me plaindre. Juste… pour être honnête. L’auto-discipline, c’est pas inné chez moi. Et pourtant, je sens bien que sans elle, je reste bloquée. À tourner en rond dans mes intentions sans jamais vraiment avancer.

Je me dis que c’est un truc qu’on devrait apprendre dès l’enfance. Genre, comme les tables de multiplication. Parce qu’en fait, elle sert à tout : gérer ses émotions, avancer malgré la peur, tenir ses engagements, construire quelque chose sur le long terme… Mais bon, pas de machine à remonter le temps. Alors je me retrouve là, à 30 ans passés, à me demander comment développer cette fameuse capacité à me dire "Allez, on s’y met !"… et surtout, à tenir.

Et je vous avoue : je suis tentée de m’acheter un de ces carnets des 100 jours. Vous savez, ces jolis carnets qui vous guident jour après jour pour créer votre nouvelle routine. Mais direct, y’a ma petite voix cynique qui débarque :"Ouais, super… Encore un carnet qui finira dans le tiroir avec les autres, non ?” Merci cerveau. Vraiment.

Je suis à un moment où tout me semble figé. Où l’envie de bouger est là, mais comme retenue par quelque chose d’invisible. Et plus je me sens bloquée, plus l’angoisse monte.

Vous connaissez ce sentiment ? Celui où vous avez l’impression d’être à deux doigts de changer… mais que vous n’arrivez pas à appuyer sur le bouton "démarrer".

Alors non, je n’ai pas de solution magique à vous proposer. Mais je voulais partager ça avec vous. Parce que peut-être que vous aussi, vous galérez à tenir plus de trois jours.

Peut-être que vous aussi, vous regardez les autres qui semblent “gérer” et vous vous dites que vous avez raté un truc.

Ben non. On est juste humains. Et c’est déjà pas mal.

Si vous voulez, venez me dire en commentaire ou en message : vous, c’est quoi votre rapport aux bonnes résolutions ? À l’auto-discipline ? Est-ce que vous avez trouvé des petits trucs qui vous aident à tenir dans le temps ?

Parce qu’au fond, je crois que c’est ça qui nous aide le plus : se soutenir entre nous.

Partager vos galères, vos petites victoires. Et surtout, se rappeler qu’on est loin d’être seul·e.

À très vite, dans le prochain article du journal d’une agoraphobe.