De l'agoraphobie à une maison en campagne : défi relevé !
- Le journal
- 16 mars
- 3 min de lecture
Bonjour, et bienvenue dans ce trente-et-unième article du "Journal d'une agoraphobe" .

On continue ensemble notre défi JANVOIX : un article par jour tout au long de janvier, avec chaque fois une petite contrainte originale. Mais pas d’inquiétude, ma mission reste la même : partager avec vous mon parcours de guérison. Peut-être que mes expériences vous inspireront, vous donneront des pistes, ou simplement l’envie de parler de sujets qui, soyons honnêtes, sont encore bien trop souvent tabous.
Aujourd’hui, la contrainte, c’est : “Explique comment tu gères les doutes face à un grand projet.” OK, défi accepté. C’est parti !
Alors, reprenons où on en était hier : je vous disais que j’avais commencé un travail sur moi, une espèce de reprogrammation mentale pour chasser ces idées parasites qui me murmurent à l’oreille : “Tu n’es pas capable… tu vas échouer…”. Pas évident, hein ? Mais bon, même si je travaille sur tout ça, la vie, elle, ne s’arrête pas. Elle continue d’avancer à son rythme.
Et là, bam ! Un projet énorme débarque : il faut qu’on déménage. Ma fille entre au lycée l’année prochaine et là où on habite actuellement, les transports en commun, c’est juste pas possible pour elle… 3 bus, deux heures pour y aller, 2 heures pour revenir … Ah oui, et détail qui a son importance : rappelez-vous… je ne conduis pas. Donc, changer d’endroit devenait une évidence.
Au début, je commence à chercher des appartements “à la cool”. Vous savez, un coup d’œil par-ci, un site immobilier par-là. Mais un jour, complètement par hasard, je tombe sur un projet de construction. Et là, tout s’aligne : la maison serait prête pile pour août, juste à temps pour la rentrée. Bon, le prix, comme d’habitude, un peu plus élevé que prévu… mais ça semblait faisable. Et surtout, ma fille et moi, on a eu un vrai coup de cœur. On s’est projetées direct, vous voyez ?
Sauf qu’évidemment, cette maison était à l’opposé de ce que j’avais en tête. Moi, je cherchais un appartement en centre-ville, tout prêt, facile d’accès. Là, c’est une maison pas encore construite, un peu excentrée, limite campagne. Et franchement, ça m’a ramenée à mes toutes mes contradictions. Une semaine avant, j’aurais juré que vivre dans une maison, c’était hors de question. Pourquoi ? Parce que je flippe… de tout : de la campagne, des insectes (eh oui, phobie bonus dont je n’avais jamais parlé ici), et même de marcher 10 minutes pour aller acheter une baguette.
Bref, tous mes doutes sont remontés à la surface. Comment je vais gérer ça ? Comment je vais faire mes courses, aller bosser, vivre ma vie alors que je ne me sens pas encore totalement guérie ? Honnêtement, ça m’a tétanisée. Mais en même temps, quelque chose en moi savait qu’on allait la prendre, cette maison. C’était irrationnel, mais je ne pouvais pas faire marche arrière.
Et là, c’est parti en cacahuète. Comment j’ai géré ces doutes ? Moi qui ne suis jamais malade, voilà que je me retrouve au boulot avec une envie de vomir monumentale. Fièvre, douleurs, l’impression que j’allais m’effondrer. J’ai dû rentrer chez moi. Et là j’ai passé 24 heures clouée au lit, incapable de faire quoi que ce soit... Je n’ai rien mangé, juste écouté des livres audio pour occuper mon esprit.
Et puis, 24 heures plus tard, je me lève. Pas encore au top de ma forme, mais debout. Et là, je prends mon téléphone, j’appelle le promoteur et je fixe une date pour signer le compromis de vente. Bam. Décision prise.
À partir de ce moment-là, tout s’est débloqué. J’ai enchaîné les démarches comme une machine. Compromis signé, appartement mis en vente, rendez-vous avec la banque pour le prêt… et tout s’est passé comme sur des roulettes. En trois visites, mon appart était vendu. Une fois que j’ai dépassé mes doutes, c’était comme si tout devenait simple. C’est un peu ma méthode : un gros blocage, un moment de pause pour digérer, et ensuite, je passe à l’action.
Voilà, c’est comme ça que j’ai géré cette énorme montagne de doutes. Et au final, j’ai réussi à transformer un projet qui me terrifiait en une réalité qui nous correspond parfaitement.
J’espère que cet article vous a parlé. Si vous aussi, vous avez des grands projets qui vous foutent un peu la trouille, dites-moi en commentaire comment vous gérez ça. Je serais ravie de vous lire et d’échanger avec vous. Et bien sûr, si vous avez aimé cet article, pensez à vous abonner, à laisser une petite note ou un commentaire. Ça me fait chaud au cœur et ça m’encourage à continuer.
Merci encore pour votre lecture, et je vous dis à demain pour la suite du défi JANVOIX !
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