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Trouver la source de son TAG : une étape vers la guérison ?

Dernière mise à jour : 19 oct.


Bonjour et bienvenue dans ce quatorzième article du "Journal d’une agoraphobe" !



Si vous découvrez le blog pour la première fois, ici, je vous parle de mon expérience d’ancienne agoraphobe. Que vous soyez vous-même aux prises avec l’anxiété, que vous accompagnez un proche qui en souffre, ou même si vous êtes psychologue ou étudiant en psychologie, vous êtes au bon endroit. L’idée, ce n’est pas de me positionner en experte ou de prétendre soigner qui que ce soit, mais plutôt de partager un témoignage . Et si mes expériences – parfois bien chaotiques – peuvent vous aider, notamment celles qui concernent mes interactions avec le monde médical… paramédical… ou l’entourage qui ne comprend pas toujours… eh bien, mission accomplie !


Dans le dernier article, je vous ai parlé de mon manque d’implication dans le processus thérapeutique et la prise de conscience que sans une réelle implication de ma part, la thérapie n’allait pas se faire toute seule. Dis comme ça, ça paraît logique mais je vous assure qu’en situation ça ne l’est pas forcément ! Quand vous allez voir un dentiste, vous vous attendez à ce qu’il soigne votre carie… et bien dans un premier temps c’est comme cela que je voyais les choses avec ma psychologue, j’attendais qu’elle me soigne…


Mais je ne suis pas allée voir une psychologue pour un bobo aussi facilement soignable qu’une carie, je suis allée la voir parce qu’il m’était impossible de sortir de chez moi sans décompenser partiellement ou totalement !


Comment on soigne ça ? Les exercices d’exposition ont d’abord bien marché, et BIM, rechute ! La cohérence cardiaque a énormément diminué mon état d’anxiété généralisée … mais ce n’est pas pour cela qu’il était plus facile pour moi de sortir de la maison…


Ma psy m’a demandé plusieurs fois si je me souvenais de mes premiers signes d’anxiété…  j’ai botté en touche à plusieurs reprises… mais depuis ma décision d’être plus active dans le processus thérapeutique, la question est remontée à la surface et j’ai commencé à creuser le sujet.


Pourquoi je vous raconte tout ça ?


Parce qu’en explorant mes premières expériences d’anxiété, j’ai eu l’impression de toucher du doigt la cause de mon trouble. Est-ce que le fait de trouver l’origine allait suffire à résoudre le problème ?


Avant de vous donner ma réponse, laissez-moi vous raconter ce que j’ai découvert.


Mon premier souvenir de trouble anxieux, c’était un vendredi soir. À l’époque, ma fille était encore petite, mes semaines se résumaient à l’emmener à l’école, à ses activités, aller bosser, faire les courses, le repassage… bref, le rythme métro, boulot dodo…sans le métro... Et le vendredi soir, c’était ma pause : je regardais une série que j’aimais beaucoup sur M6, Bones. La soirée idéale ? Pas tout à fait. Je m’installais sur le canapé, et, très vite, je m’endormais… souvent avant la pub… Puis vers une heure du matin, je me réveillais pour éteindre la télé et aller me coucher… et là, c’est à ce moment précis que l’angoisse est apparue. Elle revenait, chaque vendredi, dans la même situation.


Tous les vendredis soirs, même refrain : je me disais que la semaine était encore passée trop vite, que j’aurais aimé faire ceci ou cela… et que je n’avais finalement rien fait. Ce sentiment de ne pas avancer, de stagner, de laisser passer le temps… cette angoisse, elle s’est installée, semaine après semaine, jusqu’à ma première attaque de panique.


Cette angoisse du vendredi soir a duré quelques années avant ma première attaque de panique.


Est-ce que c’était ça, la source de mon angoisse ? Cette impression de stagner, de ne pas construire ? J’avais l’impression d’avoir mis le doigt dessus. Mais est-ce que découvrir l’origine de mon angoisse allait suffire à tout débloquer ? Allais-je enfin pouvoir sortir de chez moi sans décompenser ?


Est-ce que mettre la main sur la source de mon problème allait me permettre de rectifier le tir, de résoudre le problème à la source pour enfin avancer et reprendre une vie normale, sortir de chez moi, aller au cinéma, au restaurant…


Spoiler alerte : ce n’est pas si simple. Ce qui est certain, c’est que cette introspection m’a fait beaucoup de bien, elle m’a permis de davantage apprendre à m’écouter à me connaître… mais l’angoisse était à l’époque trop ancrée chez moi… j’avais trouvé une pièce manquante du puzzle, mais cette pièce ne suffirait pas à résoudre à elle seule le problème…


Si cet article s’arrête là pour aujourd’hui, le chemin de la guérison quant à lui ne s’arrête pas là… suite du parcours au prochain article…


Avant de se quitter, juste une chose : si cet article vous a apporté quelque chose, ou si vous aimez ce blog, n’hésitez pas à le noter et à laisser un commentaire. Ça m’aide énormément, et ça permet aussi à d’autres personnes, qui en auraient peut-être besoin, de découvrir le blog. Et, bien sûr, pensez à vous abonner à la newsletter pour ne rien manquer des prochains articles.


Merci infiniment d’être là, et à très vite !



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