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De ma première attaque de panique à l’actrice de ma guérison


Bonjour et bienvenue dans ce vingt quatrième article du "Journal d’une agoraphobe" !


Aujourd’hui, on continue le défi JANVOIX ! Pour rappel, ça veut dire un article par jour pendant tout le mois de janvier, et chaque jour avec une contrainte imposée. Mais pas d’inquiétude, je reste fidèle à ma mission : vous partager mon parcours de guérison pouvant offrir quelques pistes à un certain nombre d’entre vous et contribuer à libérer la parole sur un sujet qui stigmatise encore trop de personnes…


Et pour cet article, la consigne est d’organiser l’histoire en trois actes : début, conflit central et résolution. Alors, je me suis dit que c’était une belle occasion de revenir sur mon parcours, depuis ma toute première attaque de panique jusqu’à ce jour, quatrième jour du défi JANVOIX et vingt-quatrième article de ce blog. C’est parti !


Acte 1 : Le début


Tout a commencé par une attaque de panique. Une attaque tellement violente que j’ai terminé aux urgences, persuadée que je faisais une crise cardiaque ou un AVC. Mais non, le médecin m’a tendu une ordonnance de Lexomil… ce qui veut dire que c’était dans la tête comme on dit…


Sur le moment, j’ai eu un mélange de soulagement – je n’allais pas mourir – et d’incrédulité. Comment ça, "dans la tête" ? Pourtant, j’étais bien là, en train de suffoquer, avec beaucoup de mal à me calmer. J’ai compris qu’il y avait un vrai problème, quelque chose de profond que je n’arrivais pas à contrôler. Je l’ai compris parce que finalement cette crise est arrivée mais il était évident que quelque chose couvait et ce depuis un certain temps…


Le souci, c’est qu’on était en plein mois d’août. Aucun psychologue à l’horizon. J’ai dû attendre trois semaines avant de pouvoir consulter. Et pendant ces trois semaines, j’ai développé une peur encore plus grande : celle de revivre une attaque de même type mais en dehors de chez moi cette fois. Alors, par précaution, je suis restée chez moi. Pas de magasins, pas de soirées, pas même une promenade au coin de la rue. Et voilà comment, sans m’en rendre compte, j’ai posé les premières briques de mon agoraphobie.


Acte 2 : Le conflit central


Quand j’ai enfin rencontré ma psychologue, c’était comme une bouffée d’oxygène. Dès les premières séances, j’ai senti qu’elle comprenait ce que je vivais. Elle posait les bonnes questions, et pour la première fois, je me suis autorisée à mettre des mots sur ce que je ressentais.


On a commencé à travailler ensemble sur des petits exercices pour réapprendre à sortir, à affronter mes peurs par étapes. Elle m’a initié à la cohérence cardiaque, et rien que ça, ça a changé ma vie. Petit à petit, je me suis remise à sortir. Un trajet en bus ici, une course rapide là-bas. Chaque petite victoire était célébrée, et je voyais bien que mes efforts portaient leurs fruits.


Mais un jour, sans prévenir, une nouvelle crise est arrivée. La rechute. Ça m’a frappée comme une claque. Heureusement, ma psy m’a rassurée : "C’est normal, des rechutes, il y en aura peut-être d’autres"… Elle était là, comme une coéquipière. Pourtant, cette rechute m’a fait comprendre une chose essentielle : ce chemin vers la guérison ne serait ni simple, ni rapide.


Acte 3 : la résolution


Après cette rechute, j’ai donc compris que ma guérison ne ressemblerait pas à une ligne droite. J’avais naïvement imaginé un processus simple : je vais voir un psychologue, je parle,  je fais des exercices d’exposition à mes peurs, et hop, je guéris. Mais non. C’était bien plus complexe.


Plus on avançait, plus je me rendais compte que certains blocages en moi freinaient ma progression. Ces résistances, je ne les voyais pas sur le moment, mais elles étaient bien là. Et elles ont commencé à peser sur la relation avec ma psy. Les séances devenaient moins constructives, et je sentais qu’on tournait en rond.


Elle continuait à m’écouter, mais je sentais que nos échanges étaient moins dynamiques, moins constructifs. Je n’osais pas le lui dire directement – après tout, c’était ma psy, elle devait savoir ce qu’elle faisait, non ? Mais au fond, je savais que l’alliance thérapeutique qu’on avait au début n’était plus là.


J’ai commencé à douter : est-ce que c’était moi qui n’avançais plus ? Est-ce qu’elle avait fait tout ce qu’elle pouvait ? Peut-être qu’on avait simplement atteint les limites de ce qu’on pouvait accomplir ensemble.


Ce n’est pas facile d’accepter que la personne qui vous a tant aidé au début ne puisse pas tout régler. Mais avec du recul, je me rends compte que c’est normal. Ce n’est pas un échec. Parfois, on a juste besoin de passer à une nouvelle étape.


Pour cette article de blog, la résolution ne va pas être une fin heureuse à la Cendrillon ou à la reine des neiges…ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants…


Pour cet article, pour ce troisième acte, en ce début de janvier 2025, le mois des résolutions… et bien je vais m’autoriser un petit jeu de mot ! La résolution va être ma résolution de l’époque, cette prise de conscience que si je voulais guérir, je devais devenir actrice de ma propre guérison.


Voir un thérapeute, c’est essentiel. Mais le travail ne s’arrête pas à la porte du cabinet. Il doit se poursuivre tous les jours, dans chaque geste, chaque pensée, chaque décision. En plus d’une thérapie, je me suis donc tournée vers du développement personnel.


Voilà pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous a parlé. Si c’est le cas, n’hésitez pas à laisser une note, un commentaire ou à vous abonner à la newsletter. Ça m’aide énormément, et ça me donne la motivation de continuer.


Merci pour votre lecture, et rendez-vous demain pour la suite du défi JANVOIX !



 
 
 

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