PSSM France : Premiers secours en santé mentale

Bonjour et bienvenue dans ce nouvel article du journal d’une agoraphobe ! Un article que j’écris dans le cadre d’un épisode de podcast spécial Podcasthon !

Le Podcasthon, c’est quoi ?

Imaginez un grand marathon de solidarité version podcast : pendant une semaine, des centaines de podcasteurs mettent en lumière une association de leur choix, pour lui donner de la visibilité… et, si possible, lui donner un coup de pouce financier grâce à vos dons.

Cette année, le Podcasthon a eu lieu du 15 au 21 mars, et franchement, si vous ne connaissez pas encore, je vous encourage à aller faire un tour sur leur site (https://podcasthon.org/fr). Vous y découvrirez des associations incroyables, des parcours de vie touchants, et surtout des gens qui se battent pour un monde un peu plus humain.

Mon choix : l’association PSSM France

Si vous me suivez depuis un moment, vous vous en doutez sûrement : en tant qu’ancienne agoraphobe, il était évident pour moi de parler de santé mentale. Alors j’ai décidé de prêter mon micro à PSSM France : Premiers Secours en Santé Mentale.

Et ce n’est pas un choix théorique : j’ai moi-même suivi leur formation à l’été 2024…

Une formation qui ouvre les yeux

D’abord, soyons clairs : cette formation ne vous transforme pas en psy. Et tant mieux, parce que ce n’est pas le but. L’objectif, c’est de vous donner les bons réflexes pour venir en aide à quelqu’un en souffrance psychique.

On y apprend à :

• repérer les signaux d’alerte (même ceux qui ne se voient pas),

• entamer la discussion sans maladresse,

• orienter vers les bonnes ressources,

• lever les tabous……et surtout, à ne pas détourner les yeux.

  
  

Parce que c’est ça, le cœur du problème : quand quelqu’un ne va pas bien, on ne sait pas toujours comment réagir. Vous voyez ce que je veux dire ? On aide volontiers une personne qui galère avec sa poussette, on ramasse un paquet de pâtes tombé par terre… mais dès qu’il s’agit de santé mentale, on bloque.

Par peur de mal faire. De paraître intrusif. De ne pas avoir "les mots justes".

Et si on changeait ça ?

Imaginez un monde où on ose simplement dire : “Tu veux en parler ? Je suis là.” Un monde où parler de dépression, d’angoisse, de TOC ou d’idées noires ne fait plus peur. Un monde où tendre la main devient aussi naturel que dire bonjour.

C’est ce monde-là que PSSM France veut construire. Et c’est pour ça que je suis fière de relayer leur message.

Un exemple perso :

Avant ma première attaque de panique, je ne savais même pas que ça existait. J’aurais aimé que quelqu’un, un jour, me dise :

“Tu sais, éviter certaines situations peut être le signe d’un trouble anxieux. Ça se soigne. Et t’es pas bizarre.”

Peut-être que ça m’aurait évité de sombrer. Peut-être que ça aurait juste suffi à me rassurer. Et c’est là tout l’enjeu de cette formation : plus il y aura de gens formés, plus on pourra détecter, aider, écouter.

Concrètement, PSSM France propose…

• 🧠 Une formation basée sur un programme scientifique et international (le MHFA®, né en Australie en 2000),

• 📚 Des ressources fiables et pratiques : numéros utiles, applis, sites, brochures,

• 🎧 Un podcast passionnant sur la santé mentale (foncez l’écouter !).

  
  

Leur objectif ? Former 750 000 secouristes en santé mentale d’ici 2030. Et vu l’état de notre société, autant te dire que c’est vital.

Ce n’est pas qu’un “truc de psy”:

La santé mentale, ce n’est pas qu’une affaire de spécialistes. C’est l’affaire de tous. Et vous savez quoi ? On peut tous devenir cette personne qui fait la différence. Pas besoin d’un diplôme. Juste un peu de formation, beaucoup d’écoute, et l’envie d’être là pour l’autre.

En résumé…

👉 PSSM France mérite qu’on en parle,

👉 Leur formation peut changer des vies — peut-être même la votre ou celle de quelqu’un que vous aimez.

Alors si ce post de blog vous a parlé, n’hésitez pas à :

• Partager cet article,

• Parler de la formation autour de vous,

• Visiter le site PSSM : https://www.pssmfrance.fr,

• Et pourquoi pas… faire un don à l’association.

  
  

Merci d’avoir pris le temps de me lire et on se retrouve très vite pour un nouvel article du Journal d’une agoraphobe.