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Pourquoi fuyons-nous ce qui nous fait peur… en fonçant dedans ?

  • Le journal
  • il y a 4 jours
  • 3 min de lecture

Bonjour et bienvenue dans ce 52ᵉ article du journal d’une agoraphobe !

Un blog pour vous anxieux, accompagnants d’anxieux et mesdames messieurs les psychologues ou psychologues en devenir. Je témoigne pour vous de mon expérience d’ancienne agoraphobe. En témoignant, j’espère vous faire bénéficier de l’expérience de quelqu’un qui a essuyé un certain nombre de plâtres… genre les relations avec le corps médical, avec le corps paramédical... Je ne prétends pas du tout  soigner… ce n’est ni ma formation ni mon métier…  j’espère juste que mon humble expérience apporte d’une part quelques pistes pour un certain nombre d’entre vous et qu’elle contribue à une certaine libération de la parole sur un sujet qui stigmatise bien trop de personnes.


Récemment, j’ai eu une grosse prise de conscience : j’attendais trop de l’extérieur pour aller mieux.Le psy parfait, la méthode miracle… et en attendant ce "mouton à cinq pattes", je stagnais. Or dans quelques mois, je déménage dans un environnement qui va vraiment me challenger : plus d’autonomie, transports en commun… je n’ai plus le luxe de ne pas avancer.


Alors j’ai commencé un travail sur deux axes différents mais complémentaires :


Apprivoiser l’instant présent avec la méditation


Après avoir lu le livre de Christophe André Méditer jour après jour, j’ai intégré la pratique de la pleine conscience dans mon quotidien.Observer mes pensées sans les juger, comprendre ce qu’elles provoquent en moi.


C’est simple à dire, pas évident à faire ! Mais peu à peu, ça m’aide à moins anticiper, moins redouter… et plus vivre l’instant, tout simplement.


Comprendre l’origine de mes peurs


Avec ma psy, j’avais déjà beaucoup creusé ce sujet. Mais grâce au livre de Michelle Larivey Angoisse et anxiété : les vigiles de l’équilibre mental, j’ai réussi à mettre des mots plus précis sur mes angoisses.


J’ai identifié trois grandes racines :


La peur de la maladie : Petite, j’ai grandi dans un environnement où la maladie était omniprésente. Le moindre bobo prenait des proportions énormes. Cette hyper-vigilance, je la porte encore aujourd’hui.


L’angoisse du temps qui passe : Ma grand-mère me disait souvent qu’elle n’avait pas vu sa vie défiler. Enfant, ces récits me fascinaient… mais en y repensant, ils m’ont aussi transmis cette peur du temps qui file trop vite.


La peur de la solitude : Petite, j’ai été isolée à cause d’un strabisme. Moqueries, mise à l’écart… Même si après une opération ma vie sociale s’est enrichie, ces blessures sont restées.


Quand nos peurs nous dirigent… à notre insu


Ce qui m’a le plus frappée, c’est de constater à quel point je reproduisais des schémas inverses :


Peur de la maladie : Je négligeais ma santé, je fumais, je mangeais mal.


Peur de perdre mon temps : Je procrastinais comme jamais.


Peur de la solitude : Je choisissais inconsciemment des relations vouées à l’échec.


C’est fou, non ? En voulant éviter ces peurs, je courais droit dedans.


La santé mentale manque cruellement de prévention


Avec le recul, je me dis souvent : si j’avais pu en parler plus tôt avec un psy, j’aurais évité bien des détours.


Aujourd’hui, je vois autour de moi tant de personnes qui portent des bagages dont elles ne sont même pas conscientes. Des peurs héritées, des blessures anciennes…Et quand on s’en rend compte, il est parfois un peu tard et les dégâts sont là.


C’est pour ça que je suis convaincue qu’on devrait apprendre à se connaître bien plus tôt. À l’école, en famille… On est en 2025, année de la santé mentale : j’espère sincèrement que la prévention prendra enfin plus de place…


 
 
 

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