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Science, intuition et moi : ménage à trois compliqué

  • Le journal
  • il y a 4 jours
  • 3 min de lecture

Bonjour et bienvenue dans ce 49ᵉ article du journal d’une agoraphobe !

Une pensée m’est tombée dessus un peu comme une tartine du mauvais côté : juste après une journée de boulot, le cerveau en bouillie, mais l’envie quand même de creuser une question un peu plus profonde que "qu’est-ce qu’on mange ce soir ?".


Il y a quelque temps, je me posais une question toute simple (enfin… apparemment) : est-ce que je m’offre un de ces fameux livres du « Défi des 100 jours » de Lilou MACE pour essayer de mieux me discipliner, de m’auto-coacher ?


L’idée d’être mon propre coach me séduisait pas mal. Et franchement, le concept est top : des petits exercices, des réflexions, un peu d’écriture, une démarche très active… Bref, un petit compagnon de route pour avancer plus ou moins à son rythme.


Mais voilà. Moi, dans mon ancienne vie (ou plutôt, dans mon câblage de cerveau très cartésien), j’ai longtemps regardé ce genre de livres d’un œil sceptique. Un peu perché, pas assez prouvé, trop subjectif… Vous voyez le genre. C’est le syndrome "scientifique rigide" : si ce n’est pas validé par quinze études randomisées, ça n’existe pas.


Et pourtant… un an plus tard, je suis tombée sur le défi des 100 jours relatif à la mission de vie. Je l’ai expérimenté cette fois. Et j’ai trouvé ça passionnant. Inspirant même. Et c’est là que la vraie question m’a sauté au visage, sans prévenir :Qu’est-ce qu’on rate quand on s’accroche trop fort à la science comme seule vérité ?


Ne vous méprenez pas : j’aime la science. Vraiment. C’est grâce à elle qu’on soigne, qu’on comprend, qu’on avance. Mais parfois, en l’érigeant comme seul guide, on oublie qu’elle aussi a ses angles morts. Elle ne peut pas (encore) tout expliquer. Elle avance avec des modèles, des paradigmes, des méthodes… qui, comme tout cadre, ont leurs limites.


Vous voulez un exemple tout bête ? Avant qu’on découvre les microbes, parler d’infection était une absurdité. On lavait pas les mains, on se demandait pourquoi les gens mouraient de fièvres après l’accouchement… Et puis un jour, bam, Pasteur, microscope, germes invisibles, et tout change. Ce qui semblait fou est devenu évident.


Et puis, il y a tout ce qu’on ne peut pas mettre dans un tableau Excel. L’intuition, les rêves, la conscience, les émotions... Toutes ces expériences subjectives qu’on vit vraiment, mais qu’on n’arrive pas toujours à mesurer. Est-ce que ça les rend moins vraies ? Franchement, je ne crois pas.


Moi par exemple, j’ai souvent eu tendance à me couper de ces choses-là. Parce que j’avais peur d’avoir l’air irrationnelle. Parce que j’avais besoin de preuves. Et pourtant, quand je me suis autorisée à écouter un peu plus ce qui se passe en dedans, j’ai découvert une autre forme de vérité. Plus personnelle. Plus vivante.


Ce que j’essaie de dire, c’est qu’on a besoin des deux. La rigueur de la science, oui. Mais aussi l’ouverture à l’inconnu, à ce qu’on ne peut pas encore expliquer. Ce n’est pas un choix, c’est un équilibre. Et franchement, je pense souvent à cette phrase d’Einstein (eh oui, encore lui) :« L’imagination est plus importante que le savoir. »Parce que c’est l’imagination qui ouvre la porte aux savoirs de demain.


Bref, il est 19h40, j’ai les neurones en gruyère, mais je suis quand même contente d’avoir partagé cette petite réflexion avec vous. Si vous vous reconnaissez dans ce tiraillement entre le rationnel et le sensible, dis-moi ! Est-ce que vous aussi vous vous êtes déjà freiné·e parce que « ce n’est pas prouvé » ? Ou au contraire, est-ce que vous avez trouvé un équilibre entre votre côté cartésien et votre intuition ?


Je serais super heureuse de lire votre expérience. Partagez, commentez, écrivez-moi… parce que ce journal d’une agoraphobe, il est aussi là pour créer du lien.


Merci de m’avoir lue jusqu’au bout.



 
 
 

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