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Défi insolite : enregistrer un épisode de podcast depuis le local à poubelles

  • Le journal
  • 5 mars
  • 3 min de lecture




Bonjour et bienvenue dans ce vingt septième article du "Journal d’une agoraphobe" !



On poursuit ensemble le défi JANVOIX : un épisode par jour tout au long du mois de janvier, avec chaque jour une contrainte originale. Mais pas de panique, ma mission reste toujours la même :  vous partager mon parcours de guérison pouvant offrir quelques pistes à un certain nombre d’entre vous et contribuer à libérer la parole sur un sujet qui stigmatise encore trop de personnes…


Et aujourd’hui, la contrainte est plutôt... insolite. Je dois enregistrer cet épisode dans un lieu inhabituel avec tous les sons ambiants. Alors, vous êtes prêts pour l’aventure ?


Si vous avez écouté l’épisode 2, vous savez peut-être que tout a commencé pour moi par une attaque de panique… en allant jeter mes poubelles. Et pour ceux qui ne l’ont pas encore écouté, pas de souci, un petit récap : c’était un moment anodin qui a déclenché une avalanche d’angoisse, et qui a marqué le début de mon agoraphobie.


Du coup, où enregistrer cet épisode aujourd’hui ? Eh bien, quoi de mieux qu’un retour symbolique… dans un local à poubelles ? Oui, vous avez bien entendu. Là, en ce moment même, je vous parle de mon local à poubelles !


Alors, petit détail : j’ai déménagé depuis cette fameuse première attaque de panique. Et croyez-moi, dans mon nouveau lotissement, le local à poubelles n’est pas juste devant ma porte – il est à l’autre bout, à un bon cinq minutes de marche. Quand j’ai emménagé, je me suis dit : "Non mais sérieux, c’est une blague ?"


Cela dit, aujourd’hui, aller jeter la poubelle ne me pose plus aucun problème. Pas d’attaque de panique, pas besoin d’objets contraphobiques pour me rassurer. Je vais, je jette, je reviens. Un geste aussi banal qu’il aurait dû l’être depuis le départ.


Je vous parle des objets contraphobiques parce qu’ils ont joué un rôle crucial dans mes premières TCC (Thérapies Cognitivo-Comportementales). Par exemple, mon téléphone.


Pendant longtemps, je ne pouvais pas aller au local poubelles sans lui. C’était ma bouée, mon filet de sécurité, au cas où il fallait appeler à l’aide.


D’ailleurs, je vous mets dans les notes de cet épisode un lien vers l’épisode où je détaille ce premier protocole de TCC, ainsi qu’un autre épisode où j’explique ce qu’est un objet contraphobique et comment il peut aider à avancer (Les 5 étapes de mon premier protocole TCC).


Est-ce que parfois, en allant jeter mes poubelles, je repense à cette première attaque de panique ? Oui, ça peut arriver, mais c’est rare. Et surtout, aujourd’hui, je ne me laisse plus freiner par cette pensée. Si elle surgit, je prends une grande respiration et… j’y vais.


Et c’est le message du jour : on n’oublie pas forcément, mais on guérit. Avec le temps, les outils et la pratique, on avance.


Je pense que je viens de rejoindre le cercle très fermé des podcasters ayant enregistré un épisode dans un local à poubelles… et honnêtement, ça fait du bien de transformer un endroit chargé de mauvais souvenirs en un lieu symbolique de progrès.


Si cet épisode vous a parlé, je vous invite à laisser une petite note ou un commentaire, ou encore à vous abonner pour ne rien manquer des prochains épisodes. Votre soutien, c’est vraiment ce qui m’encourage à continuer jour après jour.


Merci pour votre écoute, et je vous donne rendez-vous demain pour un nouvel épisode du défi JANVOIX !



 
 
 

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